Téléphone au volant ou vigilance : il faut choisir !

 téléphone portable au volant

En dix ans, les Français ont multiplié par deux l’usage du téléphone au volant. C’est ce que révèle la récente l’enquête de l’institut TNS Sofres, commandée par Axa Prévention.

Cette augmentation peut paraitre étonnante lorsque l’on sait qu’utiliser son téléphone au volant peut entraîner une amende de 135 euros, la perte de trois points et parfois même une invalidation du permis de conduire !

Cependant les chiffres semblent montrer que les Français ne sont pas effrayés par ces mesures et qu’ils continuent même d’utiliser leur portable au volant. 20 % d’entre eux consultent leurs mails ou SMS et ne se privent pas d’en rédiger non plus ! Aujourd’hui, 34% des Français téléphonent en conduisant contre seulement 18% en 2004.

Pourquoi utilise-t-on davantage notre téléphone au volant ?

Mais d’où peut bien venir cette nette augmentation de l’utilisation du téléphone au volant ?

Un premier élément de réponse peut provenir de la très forte augmentation des téléphones mobiles. En mars 2004, on comptait presque 39 millions de cartes SIM en France, nous permettant de téléphoner depuis un portable, contre 77 millions au début 2014. Il est donc évident que ce chiffre, quasiment multiplié par deux lui aussi, influe sur notre utilisation du téléphone au volant.

évolution téléphones

De plus, depuis 2004, la technologie a fortement évolué et nous permet aujourd’hui de nous connecter à Internet via notre Smartphone. Le mobile est aujourd’hui devenu une interface nous permettant de téléphoner, certes, mais également d’écrire des messages, des mails, de consulter l’actualité etc.

Toutes les occasions sont devenues bonnes pour le consulter, et l’usage du téléphone au volant est monté en flèche. Comment y résister lorsque l’on tient le monde dans notre poche ?

 Portable au volant, danger au tournant

S’il est possible de trouver des réponses concernant l’augmentation de l’utilisation du téléphone au volant, elles ne l’excusent pas pour autant. En effet, conduire en téléphonant multiplie par 5 le risque d’avoir un accident. D’ailleurs, 1 accident sur 10 est causé par l’utilisation du portable au volant et la baisse de l’attention que cela implique.

Des solutions existent pour éviter l’emploi du téléphone au volant. Il est par exemple possible de demander à son passager de répondre pour soi si cela est possible. Si l’on voyage seul, rien ne nous empêche de mettre notre portable sur silencieux ou bien de l’éteindre pour être sûr de ne pas être tentés de l’utiliser sur la route. Un coup de fil important à passer ? Il vaut mieux s’arrêter prudemment sur la bas côté de la route plutôt que d’utiliser notre téléphone au volant.

 Le kit main libre, une fausse bonne idée ?

Enfin, pour les plus pressés d’entre nous, il reste toujours la possibilité d’utiliser une oreillette ou un kit main libre, qui représente une alternative à l’utilisation du portable au volant.

Ces dispositifs, qui ne sont pas encore interdits par le code de la route, ne sont tout de même pas sans danger. Moins risqués que le téléphone au volant, l’usage d’un kit main libre ou d’une oreillette en voiture multiplie tout de même par 4 la possibilité d’avoir un accident. En effet, tout comme le portable au volant, l’utilisation de ces appareils diminue notre attention sur la route : on est alors moins rigoureux sur les contrôles, on a tendance à zigzaguer et notre temps de réaction augmente entre 30 et 70%.

Si l’on a peur de s’ennuyer lors des longs trajets, il vaut donc mieux écouter la musique ou la radio plutôt que d’utiliser son téléphone au volant. Ne poussez pas le volume au maximum afin de toujours être capable d’entendre les bruits extérieurs et optez plutôt pour une musique calme.  En effet, une étude canadienne a montré que selon son genre, la musique en voiture influençait notre conduite. Quand on vous disait qu’elle adoucissait les mœurs !

Réforme permis de conduire : de nouvelles améliorations à venir !

Réforme permis de conduire

Le gouvernement prépare une nouvelle réforme du permis de conduire pour rendre le système d’apprentissage plus fluide, mais aussi pour mieux préparer les jeunes conducteurs à affronter les dangers de la route. Le but est en effet de réduire leur taux d’accidentalité. En 2012, plus de 15 100 accidents corporels (occasionnant 868 décès) ont impliqué un conducteur novice, soit 25 % du total des accidents.

Plusieurs nouvelles mesures sont actuellement à l’étude par la commission de la réforme du permis de conduire. Deux d’entre elles viseraient à avancer l’âge du début de l’apprentissage de la conduite et à prolonger le temps de formation, en mettant notamment l’accent sur la sensibilisation à la Sécurité Routière.

Un apprentissage précoce et un meilleur suivi

Parmi les propositions du gouvernement, on retrouve une mesure phare qui a fait grand bruit il y a quelques semaines : avancer l’âge de la conduite accompagnée à 15 ans. Il serait également question de permettre aux jeunes de passer le Code et de commencer les cours de conduite bien plus rapidement qu’auparavant. Aucune information ne précise toutefois les nouveaux délais.

La commission de la réforme préconise, de plus, la mise en place d’un permis provisoire de deux ans, après la réussite à l’examen. Durant cette période, le conducteur novice aurait l’obligation d’assister à trois rendez-vous pédagogiques afin de valider définitivement son permis de conduire. Ce modèle, qui existe déjà en Finlande et en Autriche, se révélerait très efficace.

Les entretiens en question, qui auraient lieu au sein d’auto-écoles, pourraient se dérouler en 2 temps : 1 heure de conduite durant laquelle un moniteur s’assure que le jeune conducteur n’a pas pris de mauvais réflexes ; 3 heures de sensibilisation à la Sécurité Routière, évoquant les conduites à risques au volant (la consommation de drogues et d’alcool notamment).

Repasser son permis plus rapidement

L’une des autres mesures phares proposées par la commission de la réforme du permis de conduire viserait à permettre aux personnes qui ont échoué au premier examen de conduite – chaque année, en France, elles sont 500 000 sur 1,2 millions de candidats – de repasser plus rapidement leur permis.

A l’heure actuelle, il faut compter environ 95 jours pour pouvoir se représenter au fameux examen. Bien sûr, il s’agit d’une moyenne car dans certains départements, ce délai peut atteindre jusqu’à 120 jours. Le gouvernement s’est donc donné pour objectif de proposer 60 000 places supplémentaires pour les recalés.

Pour faire face à la pénurie d’inspecteurs, la commission de la réforme du permis de conduire pensait faire appel à d’anciens professionnels fraîchement retraités, sur la base du volontariat. Pour financer le recrutement de nouveaux inspecteurs, il serait également question de remettre en place l’examen payant par le biais de timbres fiscaux.

Réforme permis de conduire : la grogne des auto-écoles

Les nouvelles mesures évoquées par le gouvernement ne sont pas encore mises en place qu’elles suscitent déjà de vives critiques du côté des professionnels. Bien qu’ils reconnaissent les effets bénéfiques de ces propositions en termes de Sécurité Routière, ils déplorent le manque d’idées constructives en ce qui concernent les délais d’attente pour repasser le permis de conduire après un échec à l’examen.

Selon les auto-écoles, la réforme telle qu’elle s’annonce ne parviendra pas à résoudre le problème du manque d’inspecteurs. Elles estiment en outre que seules une réorganisation totale et centralisée de leurs missions, de nouvelles embauches, ainsi qu’une meilleure répartition de leurs effectifs sur le territoire, pourraient améliorer le système.

Si les professionnels de la conduite ne parviennent pas à se faire entendre par le gouvernement, ils pourraient bien protester au début de l’été, à grands coups de communication ou par voie judiciaire… Mais pas par des grèves, on l’espère, car ce serait véritablement contre-productif étant donné la situation…

FFMC : des dizaines de milliers de motards en colère ont défilé contre la limitation de vitesse à 80 km/h

Défilé FFMC avril 2014

Samedi 12 avril dernier, suite à l’appel de la FFMC, des « dizaines de milliers » de motards en colère ont manifesté dans plus de 75 villes en France – dont Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux – contre le projet de loi du gouvernement visant à baisser la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire. Après les automobilistes et leur ruban blanc, c’était donc au tour des deux roues motorisées d’exprimer leur mécontentement au gouvernement, et leur ras-le-bol de ce qu’ils appellent la « répression routière ».

Des motards en colère largement mobilisés

Selon la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), ils étaient des « dizaines de milliers », samedi dernier, à avoir dit non haut et fort à la « surenchère sécuritaire sur les routes ». Ils ont ainsi répondu à l’appel de l’Union des Usagers de la Route qui estime que l’Etat se focalise trop sur le facteur vitesse (alors que celui-ci est facilement contrôlable par les radars) et pas assez sur les autres mauvais comportements qui causent des accidents sur les réseaux routiers.

Ainsi, cette politique jugée comme « punitive », « axée sur le chiffre » et le profit, ne tient pas suffisamment compte, selon la FFMC, des autres éléments à l’origine des accidents de la route, comme le manque de vigilance, la somnolence, le téléphone portable au volant, le non-respect des distances de sécurité, et même l’état dégradé des routes et chaussées

Plutôt qu’une politique estimée répressive, la Fédération des Motards en Colère préconise une meilleure formation et une meilleure information des usagers de la route. Le message sera-t-il bien passé auprès du gouvernement ? Affaire à suivre…

40 millions d’automobilistes lance une opération ruban blanc contre la répression routière

Ruban blanc

L’association 40 millions d’automobilistes a décidé de lancer une opération ruban blanc contre la répression routière, dans toute la France, avec un slogan très symbolique : « La trêve, c’est maintenant ».

L’organisme estime en effet que le gouvernement multiplie injustement les mesures répressives visant à « réduire le pouvoir rouler de l’automobiliste et à accroître les recettes de l’Etat ». Le projet d’abaissement de la limitation de vitesse de 90 km/h à 80 km/h sur le réseau secondaire, qui sera étudié prochainement, est considéré comme celui de trop. Du 7 au 13 avril prochains, l’association invite donc tous les automobilistes à nouer un ruban blanc sur leur rétroviseur gauche afin de manifester leur mécontentement à l’Etat.

L’opération ruban blanc contre la répression routière vient en soutien à la manifestation de la Fédération Française des motards en colère, qui aura lieu les 12 et 13 avril prochain. Pour autant, 40 millions d’automobilistes n’a pas souhaité organiser de défilé de voitures dans Paris, en raison du faible impact que cela aurait (la manifestation pouvant être assimilée à un simple bouchon).

Un ruban blanc pour manifester son mécontentement

Pour les professionnels de la Sécurité Routière, ce nouveau projet du gouvernement semble justifié. L’abaissement régulier de la limitation de vitesse, contrôlée par les radars automatiques, aurait en effet contribué à faire diminuer le taux de la mortalité due aux accidents de la route. Ils s’appuient sur l’argument suivant : de 2002 à 2012, son chiffre a été divisé par deux, passant de 7242 tués sur les routes à 3653.

Les automobilistes qui souhaitent manifester leur mécontentement de manière passive ont la possibilité de demander gratuitement un ruban blanc à 40 millions d’automobilistes, pour le nouer à leur rétroviseur gauche.

Commencer la conduite accompagnée à l’âge de 15 ans… bientôt permis ?

La conduite accompagnée pourrait prochainement être accessible aux jeunes dès l’âge de 15 ans, selon nos confrères du magazine Auto Plus. Cette information intéressante, révélée par le mensuel spécialisé la semaine dernière, n’a toutefois pas été confirmée officiellement par le gouvernement et la Sécurité Routière.

Alors qu’il est aujourd’hui nécessaire d’avoir soufflé ses 16 bougies pour démarrer la conduite accompagnée, l’organisme réfléchirait à de nouvelles modalités permettant aux jeunes de 15 ans de commencer cet apprentissage. Toujours selon Auto Plus, le bien-fondé de cette nouvelle mesure devrait être discuté par un comité interministériel dans le courant du mois de juin prochain.

Le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) plancherait sur cette nouvelle modalité d’accès à la conduite accompagnée dans le but de réduire les accidents de la route chez les jeunes, qui représentent aujourd’hui 18 % des drames routiers en France.

La conduite accompagnée à 15 ans : pour ou contre ?

En effet, un apprentissage de la conduite accompagnée qui se dérouleraient sur trois ans (au lieu de deux) laisserait davantage de temps aux jeunes pour assimiler le Code de la Route et pratiquer (l’âge minimal d’obtention du permis de conduire resterait toutefois le même, à savoir 18 ans). Grâce à cette nouvelle mesure, le conducteur novice serait donc, en théorie, mieux armé pour affronter la route.

Un apprentissage encore plus anticipé de la conduite permettrait sans aucun doute aux jeunes d’être encore plus à l’aise au volant. Toutefois, seraient-ils pour autant plus prudents et plus conscients du danger sur la route ? On peut aujourd’hui sérieusement mettre en doute la maturité des adolescents de 15 ans en ce qui concerne la conduite accompagnée, en particulier si l’on considère leur comportement irresponsable sur la route, à scooter et à mobylette. La présence d’un adulte à leur côté, lors de la conduite, pourrait néanmoins leur permettre d’être plus cadrés et de gagner plus vite en maturité.

Si l’information diffusée par Auto Plus s’avère exacte, ce sera au gouvernement de trancher. Rendez-vous donc au mois de juin, pour évoquer de nouveau la question qui pourrait bien faire officiellement débat.

La voiture école de location : obtenir le permis sans auto-école, pas cher et sans stress !

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La voiture école de location et une nouvelle clé permettant d’obtenir son permis, rêve de chaque adolescent et adulte en devenir. Ce papier rose est depuis toujours autant convoité et toujours aussi difficile à acquérir. Le prix et le taux d’obtention du permis de conduire sont deux éléments qui peuvent rendre certaines personnes réticentes à l’idée de s’inscrire en auto-école. Louer une voiture auto école représente la solution pour diminuer de moitié le prix de son permis de conduire.

Le principe et les conditions pour passer un permis de conduire en candidat libre

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L’apprenti conducteur

Le candidat au permis de conduire doit être âgé de plus de seize ans. Une fois l’inscription faite au service permis de la préfecture et le formulaire CERFA dument rempli, l’apprenti conducteur pourra rechercher une voiture école de location. Ce formulaire devra toujours être présent dans la voiture. En cas de contrôle de police, l’apprenti doit être en mesure de justifier la location de cette voiture à double commande. Il doit également se munir d’un livret d’apprentissage où des renseignements sur ses heures de conduite lui seront demandés. Dans un premier temps, l’apprenti pourra s’exercer, en présence d’un formateur, sur les réseaux routiers seulement. Dès lors qu’il obtiendra une base de connaissances solide, il pourra élargir son champ d’application en conduisant sur les réseaux autoroutiers. Dans le but d’être accepté à l’épreuve du permis, l’apprenti devra avoir effectué au minimum 20 heures de formation. Il obtiendra ensuite le précieux permis probatoire.

 

L’accompagnateur

La personne formant l’apprenti doit respecter certaines conditions. Il doit avoir une ancienneté de 5 ans et aucune annulation ni suspension de permis.  Avoir eu recours à un stage de récupération de points volontaire suite à une infraction ne pénalisera aucun accompagnateur. Pour que cet apprentissage à moindre coût soit autorisé, il est obligatoire que l’accompagnateur suive une formation de 4 heures (environ 250 €) dans une auto-école ou un centre de formation agréé. Cette formation comprend une heure de cours théorique et trois heures de pratiques. L’accompagnateur pourra former seulement 3 apprentis dans un délai de 5 ans. Louer une voiture auto-école est ensuite un jeu d’enfant.

 

Louer une voiture auto-école :

Ce véhicule à double commande devra respecter les normes d’une voiture auto-école. On doit pouvoir y retrouver deux systèmes de frein, d’embrayage et d’accélération ainsi que des rétroviseurs adaptés. Le coût de cette voiture école de location s’élève à environ 20 € par heure. Il est important de noter que si aucun des accompagnateurs n’est formé pour ce type d’apprentissage, aucune location ne pourra être effectuée.

 

 

Les bienfaits et les limites de cet apprentissage

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Les avantages de passer son permis en candidat libre

  • Le prix : Ce qui pousse de plus en plus de personnes à passer leur permis via une voiture école de location est sans aucun doute le prix. 20 heures de conduites en auto-école coûtent en moyenne 1060 €. Le permis de conduire en candidat libre est deux fois moins couteux.
  • Les heures de conduites : Le nombre d’apprentis par formateur est limité à trois. Il est donc plus facile de fixer des heures de conduites.
  • Sentiment de sécurité : En cas de conduite accompagnée, l’accompagnateur n’a aucun moyen de contrôler le véhicule pour rectifier certaines erreurs ou éviter un accident.

Les inconvénients de ne pas être suivi par un moniteur d’auto-école

  • Les dates du permis : Avoir une date pour passer son permis n’est pas évident. Passer son permis en candidat libre l’est encore moins car les auto-écoles sont prioritaires sur les choix de dates.
  • Mauvaises habitudes : Malgré ses cinq années d’expérience et ses 4 heures de formation de permis, l’accompagnateur transmettra à l’apprenti ses mauvaises habitudes et ses nombreux tics de conduite comme les petits excès de vitesse.
  • Baisses d’activités : Selon les auto-écoles, louer une voiture d’auto-école a un impact négatif sur leur nombre d’inscriptions. En outre, la nouvelle loi imposant aux accompagnateurs de suivre une formation baisse le nombre de location de voitures à double commande. Le coût de cette formation démotive de plus en plus certains accompagnateurs.

 

Ce type de permis obtenu grâce à une voiture école de location permet à de nombreuses personnes de réaliser des économies. Ce n’est pas négligeable mais il est tout de même déconseillé de commencer à apprendre à conduire via une formation personnalisée. Il est préférable d’avoir des heures de conduite avec un moniteur d’auto-école avant de s’engager dans l’apprentissage complexe du permis. À titre indicatif, il est recommandé de planifier des heures de conduites avec un moniteur d’auto-école juste avant de passer son permis. Il vous donnera quelques conseils de dernières minutes et vous pourrez vous exercer sur des parcours spécifiques au passage du permis.

Sanction du permis de conduire : l’état sonne la fin des appels en justice !

sanction permis de conduire - marteau

Voici une décision de loi étonnante qui a été mise en place récemment et qui concerne toute sanction du permis de conduire. Étonnante car elle est passée totalement inaperçue et provoquera, dans un futur proche la foudre, de très nombreux automobilistes.

Il est aujourd’hui impossible de faire appel dans le cas d’amendes du permis ! Explication de cette loi en vigueur depuis le 1er janvier 2014.

Fin de l’opposition aux contentieux pour plusieurs droits sociaux

Lors du 15 aout dernier, la ministre chargée de la justice à proposer fait la proposition d’un décret visant à supprimer les possibilités de faire appel face aux contentieux concernant le permis. Après adoption, la mise en vigueur a été fixée au début de la nouvelle année.

Le but principal de l’adoption de ce texte est le désengorgement du traitement des appels face à certains droits sociaux. Ainsi, « le tribunal administratif statue en premier et dernier ressort » lors de la prise de décision par rapport à ces droits.

Concrètement, il sera possible de consulter un juge de première instance lors d’un litige, mais la décision de ce dernier ne pourra plus être remise en cause. Il ne sera donc plus possible de contester lors du retrait des points, sanction du permis de conduire  ou lors de l’invalidation du permis.

Ce ne sont pas moins de 190 000 affaires qui ont été traitées en 2012, représentant ainsi une augmentation de plus de 50% en l’espace d’une dizaine d’années. Après appel, environ 96% des décisions concernant ces droits sont affirmées et non remises en cause.

Le texte vise également les litiges concernant les APL, le RSA et l’attribution des cartes pour les handicapés.

Quels recours face à ce type de décret :

amendes permis - robes

Face à cette nouvelle loi, il est toujours possible de se saisir du conseil D’Etat. Néanmoins, la procédure de ce dispositif est relativement coûteuse et la décision qui en résultera ne concernera que le droit lui-même. Bref, une perte de temps pour réfuter de simples amendes du permis.

Peu de recours donc ! La meilleure méthode étant simplement d’augmenter sa vigilance sur la route. Le parc des radars automatiques ne cesse de s’agrandir et les méthodes de contrôle de vitesse augmentent continuellement. Les radars tronçons, de feux rouges… vont de plus en plus occuper notre quotidien.

Les contrôles de police sont également intensifiés et il y a de très grandes chances d’y faire face lors des grands départs de vacance ou lors des jeudis, vendredi et samedi.

La  vigilance est de mise et il est toujours nécessaire d’avoir les papiers de sa voiture à jour.

En cas de perte de points, pensez également à surveiller votre nombre de points restant afin de ne pas avoir un permis invalidé. Si ce nombre approche dangereusement de 0, il est possible d’effectuer un stage de récupération de points volontaire de permis afin de bénéficier de 4 points en plus.

Ce tout nouveau décret chamboule les droits des usagers de la route tout. Il est donc nécessaire de s’adapter face à ces nouvelles lois en redoublant de vigilance sur la route et éviter les sanctions du permis de conduire 

Avoir le comportement adapté en cas d’accident de la route

Sur la route, une catastrophe peut vite arriver : problème de mécanique, faute technique, ou non respect du code de la route, en cas d’accident chaque automobiliste a le devoir d’intervenir si les secours ne sont pas présents.

Vous devez absolument vous arrêter pour intervenir. Si les secours sont déjà présents, laissez opérer les professionnels et circulez pour ne pas gêner les éventuelles interventions.

L’Article 223-6 du Code pénal punit toute personne, n’ayant pas porté assistance à une personne en danger, de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

Arrêtez-vous, protégez, alertez, portez secours, voici les étapes à suivre. 

Éviter un accident supplémentaire sur les lieux

alerter

En cas d’accident, mettez de côté vos peurs de l’amende et des point de permis retirés. Vous devez porter secours aux personnes en détresse si vous êtes le premier sur les lieux.

  • Arrêtez-vous et garez-vous à environ 100 mètres.
  • Avant de sortir de votre véhicule, enfilez votre gilet rétro-réfléchissant et allumez vos feux de détresse.
  • Mettez à l’abri vos passagers en les faisant sortir du côté droit de la chaussée. Amenez-les derrière la glissière de sécurité lorsqu’il y en a une ou éloignez-les au plus de l’accident.
  • Approchez-vous du ou des véhicules accidentés et vérifier que le contact soit coupé. Mettez à l’abri les occupants valides de la même manière que vos passagers.
  • Rendre visible l’accident en plaçant un triangle à au moins 30 mètres de distance. Positionnez-le en amont du premier virage si avant cela l’accident n’est pas visible.
  • Faites signes aux véhicules arrivant afin de les faire ralentir. Si cela se passe la nuit, vous devez trouver un moyen de rendre visible l’accident en l’éclairant.

 

Alerter le plus rapidement les secours

appel-accident

En cas d’accident pour cause d’excès de vitesse, d’alcoolémie ou n’importe quelle autre raison… soyez le plus réactif possible et ne paniquez pas. Faites une analyse rapide de la situation afin d’élaborer un compte rendu complet de la situation aux secours. Décrivez l’emplacement de l’accident en vous référant au nom de la route, aux panneaux, au sens de circulation des véhicules. Indiquez le nombre et le type de véhicule accidenté. Signalez aussi le nombre de blessés et l’état des victimes.

 

Portez secours aux personnes en danger

secourir-

Il faut toujours parler positivement à un blessé. En attendant l’arrivée des secours, vous devez assister les victimes sans risquer d’aggraver leurs états. Il est nécessaire de leur parler afin de les tenir éveillés et pensez à les couvrir pour éviter qu’ils aient froid.

En cas de saignement, arrêter l’hémorragie en comprimant la plaie avec un gros pansement, fixez-le et serrez fortement.

Si la victime ne respire pas, vous devez desserrer ses vêtements, dégager les corps étrangers de sa bouche et pratiquer les gestes basiques d’aide au blessé jusqu’à l’arrivée des secours.

En cas d’accident de la route, des vies peuvent être mises en jeu. C’est pourquoi tout témoin doit pouvoir alerter, protéger et secourir dès les premiers instants les victimes. Une formation aux premiers secours devrait faire apparition dans examens du permis et de recuperation de points pour éveiller les automatismes des usagers de la route au protocole de suivi des victimes : cela permettrait de sauver des vies.

Chiffres et taux de réussite du permis de conduire : le récap !

permis réussite

Indispensable et compliquée à obtenir, la réussite du permis de conduire est devenue presque plus importante que l’obtention du baccalauréat. Chaque année, environ 1,5 million de candidats se présentent à cette épreuve. Une épreuve qui a un coût, 1500 euros en moyenne. C’est un prix relativement élevé même s’il varie en fonction des régions.

Outre cette différence, un taux de seulement 58,49 % de réussite permis de conduire est enregistré. En France, il existe près de 11 250 auto-écoles. Alors afin de choisir la bonne indépendamment du prix et du lieu, il faut prendre en compte le taux de réussite. À l’approche de la fin de l’année 2013 et en attendant les prochaines données définitives, venez consulter les chiffres de votre département.

 

Bien choisir son auto-école peut augmenter vos chances de réussite

auto-ecole permis

Échouer à l’examen du permis B et ne pas obtenir son permis probatoire est une pratique récurrente ces dernières années. Le taux réussite du permis de conduire est un moyen d’apprécier la qualité de la formation qui vous sera enseigné. Être formé par un bon éducateur augmente vos chances de succès à l’examen mais cela marche aussi avec le prix des heures de conduite.

Repasser son permis de conduire n’est pas une chose facile, que ce soit financièrement ou mentalement.

Vous pouvez l’avoir échoué durant votre premier examen, à ce moment-là une période d’attente de 3 à 4 mois en moyenne vous attend avant d’espérer prétendre de nouveau à un nouvel essai.

Pendant cette période,  le conducteur ne pourra pas conduire et ses réflexes routiers vont diminuer. Il aura tout de même la possibilité de prendre de nouvelles heures de conduite, mais il y a un coût.

Il a pu également vous être annulé ou suspendu, et dans ce cas, vous passerez une épreuve de recuperation de points afin de pouvoir conduire de nouveau.

 

Des chiffres 2012 dissuasifs

En 2012, 1 324 732 examens du permis de conduire B ont été effectués contre 1 338 293 examens une année auparavant. C’est une baisse de 1 %. Le ministère de l’intérieur a enregistré 774 868 résultats favorables soit un de taux de réussite de 58,49 % contre 57,55 % en 2011.

Ces résultats semblent être en hausses même s’ils ne sont pas encore des plus satisfaisants.

15 régions ont un taux de réussite supérieur à la moyenne nationale avec en tête la Corse, Le Pays de la Loire et La Bretagne qui ont au-dessus de 3 points.

7 régions ont un taux de réussite inférieur à la moyenne. Le Limousin est à 5 points en dessous.

Afin de connaitre le taux de réussite au permis B dans votre région en 2012, voici la liste complète par département.

  • Corse :  66,9%
  • Pays de la Loire : 65,1
  • Bretagne : 64,6 %
  • Picardie :  62,2 %
  • Languedoc-Roussillon :  61,4 %
  • Centre :  61,4 %
  • Franche-Comté :  61%
  • Basse-Normandie :  60,9%
  • Aquitaine  : 60%
  • Auvergne : 59,9%
  • Midi-Pyrénées 59,1%
  • Paca : 59%
  • Bourgogne : 59%
  • Champagne-Ardennes : 59%
  • Nord-Pas-de-Calais : 58,6%
  • Haute-Normandie 58,2%
  • Alsace : 58,12 %
  • Rhône-Alpes : 58%
  • Poitou-Charentes : 57,8%
  • Ile-de-France : 54,8%
  • Lorraine : 54%
  • Limousin :  53,8%

Candidat reçu ou candidat recalé, vous avez 42 % de chance d’échouer suite à l’épreuve. Le taux de réussite est encore assez bas, moins de 6 sur 10. Une fois le papier rose en main, il faut éviter de commettre des infractions qui occasionneront un retrait de points afin de ne pas mettre votre permis en péril. D’après nos chiffres, il vaut mieux passer son permis en Corse que dans le Limousin. Alors maintenant allez-vous vous expatrier pour augmenter vos chances ?

Prêt à rouler sans permis ? Voici les risques et les conséquences à assumer.

Rouler sans permis est un délit puni par le Code de la route. De plus en plus d’automobilistes tentent la fraude chaque année. Mais elle n’est pas sans risque, et peut avoir de lourdes conséquences allant plus loin que la simple amende du permis.

En 2012, 80 000 permis ont été invalidés pour une perte totale de points. Une tendance nous montre bien que les sanctionnés ou les autres usagers continuent néanmoins à rouler sans permis.

Parmi ceux-là, certains prennent le véhicule à caractère exceptionnel en cas d’urgence. D’autres seulement en cas de besoin s’ils n’ont pas d’alternatives. Et enfin, certains quotidiennement pour se rendre au travail.

Les sanctions peuvent être lourdes et diffèrent en fonction des cas.

La conduite après un permis suspendu ou invalidé ?

rouler sans permisa

Les automobilistes peuvent avoir leur permis invalidé suite à une perte totale de points à cause d’infractions successives (excès de vitesse, stop non marqué, passage au feu rouge). Ils peuvent aussi subir une suspension administrative après une infraction liée à un taux d’alcoolémie au volant non toléré ou la consommation de drogue. Ils encourent :

  • Une peine d’emprisonnement de 2 ans ainsi qu’une amende pouvant aller jusqu’à  4 500 euros (Art. L.224-16).

De même, des peines accessoires peuvent s’ajouter à la sanction proclamée :

  • La suspension du permis de conduire allant jusqu’à 3 ans

 

Conduire avant même d’avoir passé le permis

sanction rouler sans permis

Parfois, il est tentant d’utiliser le véhicule d’un proche pour résoudre une situation à caractère personnelle ou professionnelle. L’usager qui emprunte le véhicule en question ne possède pas le permis probatoire ou est sur le point de passer son permis de conduire ? Cela ne fait pas de lui un automobiliste même s’il sait manier un véhicule ! Les usagers qui conduisent sans jamais avoir possédé le permis risquent :

  • Une peine de 1 an d’emprisonnement et une amende pouvant aller jusqu’à 15 000 euros (Art.L.221-2).

 

Des peines supplémentaires possibles

Dans ces deux cas, le procureur peut décider d’appliquer des peines supplémentaires qui vont s’ajouter aux peines encourues dans le cadre de l’annulation ou de l’invalidation du permis.

Il faut savoir que les sanctions diffèrent en fonction de l’infraction commise et des conséquences de celle-ci sur l’environnement routier (usagers de la route, véhicules, structures).

Lorsque l’automobiliste sanctionné est le propriétaire (ou non) du véhicule, il risque :

  • Une confiscation ou immobilisation de son véhicule
  • L’obligation d’effectuer un nombre d’heures de travail d’intérêt général à définir
  • L’interdiction de conduire des véhicules terrestres, même ceux où le permis de conduire n’est pas obligatoire pendant 5 ans
  • La participation à un stage récupération de points afin de se sensibiliser à la sécurité routière

 

En cas d’interpellation, rouler sans permis présente des risques sérieux. Un usager ne possédant pas ou plus le permis de conduire encoure une peine d’emprisonnement et une amende qui seront définis en fonction des circonstances. De même, des peines supplémentaires peuvent avoir lieu. Si vous étiez curieux de connaitre les règles du jeu, maintenant vous avez les cartes en main pour comprendre les risques.