Archives mensuelles : octobre 2013

Les camions intelligents : l’innovation qui garantit 0% d’accidents pour les poids lourds !

les camions connectés

Les poids lourds sont toujours un acteur majeur des échanges de marchandises avec 10,8 millions de transit en France en 2010.

Les camions sont continuellement présents sur les routes et indispensables au transport des marchandises. Or, si le nombre d’accidents poids lourds est en baisse, il reste encore important d’après les statistiques des accidents de la sécurité routière et chaque catastrophe cause d’énormes dégâts humains et matériels. Voilà pourquoi, le constructeur suédois Scania a décidé de proposer des modèles intelligents à disposition des chauffeurs poids lourds d’Europe au titre de la prévention des risques routiers.

 

Le chauffeur poids lourds toujours en quête d’efficacité et de sécurité

accident poids lourd

Les accidents de poids lourds sont responsables de 10 % des 35 000 décès en Europe chaque année

En France, les camions occupent 80 % du marché des transports de marchandises : c’est le moyen le plus utilisé dans toute l’Europe. Ils font pourtant débat, considérés comme un danger pour les autres usagers de la route, mais aussi pour la pollution qu’ils engendrent. En effet, un chauffeur de poids lourd est continuellement exposé à des risques, notamment ceux liés à la durée de son trajet, souvent long et fatigant, qui entraîne parfois un manque d’attention.

Les accidents de poids lourds sont ainsi responsables de 10 % des 35 000 décès en Europe. D’ailleurs il est toujours utile de savoir comment se comporter face aux accidents. Au même titre qu’un conducteur lambda, le chauffeur routier n’est également jamais à l’abri d’une sanction pour excès de vitesse. S’il souhaite éviter le retrait de permis et le stage de sensibilisation à la sécurité routière, il doit s’en tenir aux limitations en vigueur. Alors, comment faire pour rendre les camions moins dangereux et plus propres ? La société Scania s’est penchée sur la question.

Les camions connectés : le Saint Graal de la sécurité routière.

chauffeur poids lourds

Les convois de poids lourds seraient plus sécurisés grâce à l’« autonomous platooning»

La société Scania a lancé le concept du camion intelligent, des véhicules offrant une assistance à la conduite, allant jusqu’à l’automatisation ! Une véritable percée technique pour optimiser la sécurité routière.

Concrètement, des capteurs et des caméras scrutent le chemin et s’éveillent lorsqu’un danger approche. À cet équipement s’ajoute un radar, allié essentiel pour ne pas dépasser la vitesse autorisée et éviter les stages agrées de recuperation de points. Un GPS et une borne WiFi permettent aussi d’anticiper la topographie de la route. Enfin, comme les camions roulent généralement en file indienne, chacun peut calculer sa trajectoire et son allure sur celui qui le précède. Ainsi, dans les embouteillages, le chauffeur de poids lourd peut lâcher le volant et utiliser sa tablette numérique. Sur l’autoroute, le véhicule de tête dicte automatiquement le comportement du convoi qui le suit, qu’il freine, accélère ou s’arrête, tout en maintenant la distance de sécurité appropriée. Le système fonctionne même lorsqu’une voiture s’insère entre deux camions. Cette solution s’appelle « autonomous platooning » et permettrait d’économiser jusqu’à 10 % de carburant (contre 7 % avec le régulateur de vitesse).

Pour l’heure, ce type de camion ne peut pas encore circuler sur les routes européennes, car la conduite automatique est, tout bonnement, interdite par la législation. La convention CMR – relative au Contrat de transport international de Marchandise par Route – de Genève, impose aux conducteurs d’être maîtres de leur véhicule. Par ailleurs, les sociétés de transports ont besoin de l’aval des assureurs, amenés à réviser leurs contrats. Pourtant, ces camions connectés apporteraient plus de sécurité sur les routes, notamment pour les autres usagers.

Combien coûtent les radars automatiques et combien rapportent-il à l’état ?

recette et couts des radars automatiques

Le rapport coûts / recettes des radars automatiques

Si chaque amende émise par un radar génère un excédent – fortement apprécié – par le Trésor Public, le coût des dispositifs reste non négligeable. Point chiffré sur la situation et perspectives :

Entre l’amende radar et les majorations, quelle recette pour l’État ?

En 2013, les radars automatiques ont rapporté 689 millions d’euros à l’État ; une somme à laquelle s’ajoutent les majorations prévues pour retard de paiement, s’élevant à 111 millions d’euros. Soit, un total de 800 millions d’euros pour l’ensemble de l’année, une augmentation équivalente à 6,4 % par rapport à 2012.

Révélée par le projet de loi de finances pour 2014, cette recette devrait accueillir 70 M€ supplémentaires l’année prochaine, grâce à l’installation de nouveaux radars et à la prise en compte des infractions imputables aux conducteurs étrangers. En effet, à ce sujet, les accords se multiplient avec les partenaires de l’Union Européenne – Allemagne, Belgique, Espagne, et récemment les Pays-Bas – afin de mettre fin au passe-droit qui sévissait jusqu’ici. De nouvelles ressources et collaborations, qui devraient faire exploser les demandes de stages pour récupérer des points de permis.

Entre l’achat, la maintenance et le remplacement des radars, quelle dépense pour l’État ?

radar automatique vandalisé

8 000 € de réparations par acte de vandalisme sur les radars

Même si la balance reste excédentaire, le parc des radars automatiques occasionne également des coûts :

  • Le traitement des amendes atteint la somme de 94 M€ pour l’année 2013.
  • Les réparations des appareils, suite à des actes de vandalisme, génèrent une dépense de 24,3 M€ chaque année, 8 000 € étant nécessaires, en moyenne, par radar.
  • La maintenance du parc existant a nécessité 45,5 M€ en 2013.
  • Sans compter 7 M€ de dépenses annexes, à l’image de celle concernant la suppression des panneaux indiquant la présence d’un radar, au profit de radars pédagogiques (3,23 M€).
  • Et enfin, 49,2 M€ ont été consacrés à l’installation et à la mise en place de nouveaux radars.

Soit un coût total de 220 M€ pour l’année 2013 : un chiffre qui ne devrait pas varier en 2014.

10 ans de radars automatiques : le bilan

En moyenne, chaque dispositif de contrôle rapporte 138 000 € par an à l’État. Un excédent imputable, à ce jour, aux 4 200 radars de différents types opérationnels, soit environ :

  • Radars mobiles (dans un véhicule arrêté sur le côté de la route) : 889
  •  Radars discriminants (différencie la catégorie de véhicule et la limitation associée) : 168
  • Radars vitesse moyenne (vitesse calculée sur une portion de route) : 54
  • Radars passage à niveau : 45
  • Radars chantier (vitesse sur les zones de travaux) : 4 (en phase de test)
  • Radars mobiles nouvelle génération (sans flash et roulant) : 50

Autant d’éléments, disséminés sur les routes de France, pour limiter la vitesse des voitures ainsi que le nombre de morts (baisse de 7,8 % en 2012). Et comme 94,5 % des dispositifs seront opérationnels en 2014, prenez garde aux amendes des radars et pensez au stages de sensibilisation à la sécurité routière, pour maintenir votre solde positif et continuer ainsi à profiter des joies du volant !